Dénommée machine d’arithmétique, elle devint roue pascaline puis pascaline.
C'est en 1642, à l'âge de dix-neuf ans, qu'il en conçut l’idée, voulant aider son père nommé surintendant de la Haute-Normandie par le cardinal de Richelieu et qui devait en remettre en ordre les recettes fiscales.
C'est en 1645, après trois ans de recherche et cinquante prototypes, que Pascal présenta sa première machine en la dédiant au chancelier de France, Pierre Séguier. Il construisit une vingtaine de pascalines dans la décennie suivante souvent en les perfectionnant.
La pascaline fut la seule machine à calculer opérationnelle au XVIIe siècle car elle utilisait des rouages à lanterne que Pascal avait miniaturisés pour sa machine. Ces rouages, qui se trouvaient notamment dans les moulins à eau, permettaient de résister à des forces et à des secousses très fortes. De plus, Pascal créa un reporteur (le sautoir), qui permettait une progression sans effort des retenues en cascade.
Dès 1649, Pascal chercha à réduire le coût de fabrication de sa machine, mais, en 1654, après un traumatisme crânien sévère, il se retira du monde scientifique et se concentra sur la philosophie et sur la religion.
L'introduction de la Pascaline marqua le point de départ et lança le développement du calcul mécanique en Europe, puis, à partir du milieu du XIXe siècle, dans le monde entier.
Ce développement passera des machines à calculer aux calculatrices électriques et électroniques les siècles suivants. Mais c'est aussi Charles Babbage qui concevra sa machine analytique de 1834 à 1837, une machine à calculer programmable qui est l'ancêtre des ordinateurs des années 1940, ceci en associant les inventions de Blaise Pascal et de Jacquard avec des instructions écrites sur des cartes perforées.
C'est en cherchant à y ajouter une interface de multiplication automatique que Leibniz inventa son fameux cylindre cannelé (1671) ; Thomas de Colmar s'inspira de Pascal et de Leibniz pour son son arithmomètre, qui deviendra, en 1851, la première machine à calculer commercialisée.
Dorr E. Felt la dota d'un clavier à touches pour son comptomètre.
La pascaline fut aussi améliorée avec les machines de Boistissandeau en 1730, avec celles de Didier Roth vers 1840, et enfin avec les machines portables avant les premières calculatrices électroniques.
Cette vidéo donne une explication détaillée du fonctionnement de la pascaline. Par exemple les reports de retenues qui n'obligent pas à forcer sur la roue.
Mort de Magdeleine Hortemels
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L'Art au XVIIème siècle
Autre Présentation 2G
La Pascaline
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