Jean-Baptiste de Champaigne d’après Philippe de Champaigne
Le Bon Pasteur
Date ?
Huile sur toile
H. 92 ; L. 50
PRP 002
Hist. : saisie révolutionnaire, 28 février 1793 ; Paris, Museum central ; déposé par l'État à Dijon en 1803 ; affecté au musée national des Granges de Port-Royal en 1962.
Ce Bon Pasteur pourrait être la réplique du tableau que Philippe de Champaigne avait peint vers 1657 pour Renaud de Sévigné, et que ce dernier avait ensuite donné à Port-Royal.
Jean-Baptiste de Champaigne a peut-être exécuté une réplique de l’œuvre de son oncle pour l’abbaye des Champs. Ce tableau est signalé dans l’abbatiale, au dessus de la porte méridionale de la nef par Dom Clémencet, mais il aurait peut-être été placé un moment dans le réfectoire, comme le montre la gravure de Magdeleine Horthemels.
Dans cette composition, Champaigne fait la synthèse des deux versions de la parabole. Le visage rayonnant du Christ, sa posture fermement campée, suit la tradition des synoptiques : quand le pasteur retrouve la brebis égarée, il la met, tout joyeux sur ses épaules et rentre chez lui (Luc XV, 3-7 ; Matthieu, XVIII, 12-14).
Le chemin couvert de ronces évoque celui de la passion et le texte plus développé de Jean : « le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (X, 1-11).
Mort de Magdeleine Hortemels
Présentation 2G
L'Art au XVIIème siècle
Autre Présentation 2G
La Pascaline
Présentation 1G