Les pensées de Pascal sont une collection de notes éditées après sa mort.
Après la mort de Blaise Pascal, de nombreuses feuilles de papier ont été trouvées lors du tri de ses effets personnels, sur lesquelles étaient notées des pensées isolées. La première version de ces notes éparses est imprimée en 1669 sous le titre Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets. Elles sont devenues très vite un classique.
Notre âme est jetée dans le corps où elle trouve nombre, temps, dimensions ; elle raisonne là-dessus et appelle cela nature, nécessité, et ne veut peut croire autre chose.
L’unité jointe à l’infini ne l’augmente de rien, non plus qu’un pied à une mesure infinie ; le fini s’anéantit en présence de l’infini et devient un pur néant. Ainsi notre esprit devant Dieu, ainsi notre justice devant la justice divine. Il n’y a pas si grande disproportion entre notre justice et celle de Dieu qu’entre l’unité et l’infini.
Il faut que la justice de Dieu soit énorme comme sa miséricorde. Or la justice envers les réprouvés est moins énorme que et doit moins choquer que la miséricorde envers les élus.
Nous connaissons qu’il y a un infini, et ignorons sa nature comme nous savons qu’il est faux que les nombres soient finis. Donc il est vrai qu’il y a un infini en nombre, mais nous ne savons ce qu’il est. Il est faux qu’il soit pair, il est faux qu’il soit impair, car en ajoutant l’unité il ne change point de nature. Cependant c’est un nombre, et tout nombre est pair ou impair. Il est vrai que cela s’entend de tout nombre fini.
Ainsi on peut bien connaître qu’il y a un Dieu sans savoir ce qu’il est."
Mort de Magdeleine Hortemels
Présentation 2G
L'Art au XVIIème siècle
Autre Présentation 2G
La Pascaline
Présentation 1G