La Messe de saint Benoît
Vers 1648
Philippe de Champaigne, atelier
Date : 1648, vers
Insc. : Ni signé ni daté
Tech. : huile sur toile
Dims. : 144 x 96 cm
Inv. : 2015.1.001
Hist. : Val-de-Grâce, appartements d'Anne d'Autriche ; Inventorié le 11 juin 1790 ; Lenoir, Etat général, 11 vendémiaire an III, n°155 ; Lenoir, Etat général, an IX, n°648 (12 peintures) ; ? ; Paris, coll. Part. [Jean-Paul Bourgis, 1980] ; Londres, Vente Christie’s, 29 octobre 2015, n°172 ; achetée par la Société Lusis pour le musée de Port-Royal.
Exp. : jamais exposé
Bibl. : Lenoir, an III, R.U.A., 1865, p. 82, n°155 ; Alexandre Lenoir, A.M.M.F., II., p. 271, n°648 ; DORIVAL, 1992, p. 21-22, n°12, reprod.
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La reine-mère Anne d’Autriche commanda à Philippe de Champaigne un cycle consacré à la vie de saint Benoît pour les appartements qu’elle se faisait construire dans le couvent des bénédictines du Val-de-Grâce, en face de Port-Royal de Paris.
Probablement exécuté vers 1646-1648, ce panneau est le dernier d’une série de douze scènes. Saint Benoit, fondateur du monastère du Mont-Cassin, obtint la grâce de mourir après avoir reçu la communion. On le voit tomber dans les bras des moines, tandis que son âme monte au ciel dans un rayon de lumière. Le prêtre à l’autel, portant la chasuble romaine adoptée au moment du concile de Trente, place le ciboire dans une suspension eucharistique, comme il y en avait une à Port-Royal depuis 1648.
Cette scène est directement inspirée d’une gravure figurant dans une Vie illustrée de saint Benoit par Sangrinus, publiée à Rome en 1587 dont elle conserve volontairement le caractère archaïque.
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