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M Le Musée

Le Musée national de Port-Royal est installée depuis 1964 dans le bâtiment des Petites Ecoles. On peut y voir des œuvres et des objets provenant de l'ancienne abbaye de Port-Royal, mais surtout les principaux chefs-d'œuvre réalisée pour elle par Philippe de Champaigne. Une section autour des dessins et peintures de Jean Restout montre les combats des jansénistes du XVIIIe siècle, de la destruction de l'abbaye au premier Empire.

Dans ces salles sont exposés des peintures, des livres, des dessins et des gravures : on y découvre l’histoire de l’abbaye, ses « Solitaires » et ses Petites Écoles (où Racine fit une partie de son éducation). Outre des toiles de Philippe de Champaigne et de son neveu Jean-Baptiste, le musée présente des peintures et des dessins de Jean Restout, Jacques Stella, Hyacinthe Rigaud et d’autres œuvres dont, par exemple, une suite de gouaches décrivant l’abbaye avant sa destruction.

Pour en savoir plus : profitez de la visite virtuelle.

1 Le Verger des Solitaires

Frère aîné de l’abbesse, Robert Arnauld d’Andilly se retira aux Granges de Port-Royal vers 1645. Il s’y livra à des travaux de traduction de textes religieux ou historiques (Les Confessions de saint Augustin, L’histoire des Juifs de Flavius Joseph ou Les Vies des pères des déserts). Passionné d’arboriculture, il fit planter un grand verger, conçu sur le modèle de celui des Chartreux de Paris.

Recréé à la fin des années 1990, le verger présente actuellement plusieurs dizaines d’espèces anciennes de poiriers, de pruniers et de pêchers. Le Verger des Solitaires est entretenu par les "Amis du dehors" qui proposent, deux fois par ans des démonstration de tailles de fruitiers à l'ancienne.

2 Les PEtites Ecoles

Dans la ferme la plus proche de l’abbaye, dominant le versant nord du vallon, un bâtiment fut construit en 1651-1652, pour servir de pensionnat aux garçons de familles désireuses d’une éducation moralement austère et intellectuellement ouverte, notamment aux sciences les plus modernes. Une aile, de style Louis XIII, fut ajoutée en 1892-1893.

3 Grange a Ble

Ancienne grange monastique cistercienne, ce bâtiment était initialement destiné à stocker les récoltes pour la communauté religieuse. Fondée au XIIIe siècle, l'ancienne ferme conserve des reste médiévaux, retrouvés lors de fouilles en 2017. L'actuel bâtiment est toutefois difficile à dater. peut-être a-t-il été remanié ou reconstruit au milieu du XVIe siècle, lorsque l'abbesse fait faire d'importants travaux dans la ferme des Granges. Restaurée dans les années 1990, elle abrite aujourd'hui des expositions et des concerts pendant la période estivale.

4 Puits de Pascal

Près de la grange à blé, au centre de la cour de ferme, se trouve le puits de Pascal. Retiré à Port-Royal en 1655, l'illustre savant aurait imaginé, au cours de son séjour aux Granges, une machine qui aurait permis à un enfant de huit ans de monter d’une hauteur de 60 m, un seau grand comme neuf seaux ordinaires. Le puits avait disparu au milieu du XVIIIe siècle, mais l'abbé Grégoire affirme avoir vu les éléments déposés de la machine dans le logis des Solitaires. En faisant reconstruire le puits en 1874, les propriétaires retrouvèrent le sceau et le moyeu du puits, aujourd'hui présentés dans le musée.

5 Cent marches

Les Cent-Marches étaient l'ancien parcours qui reliait la ferme des Granges à l'abbaye.

Au XVIIe siècle, seule l'abbaye était enclose. Le coteau sud était entièrement planté en vignes. Un mécénat de la maison Bollinger a permis de restituer partiellement l'ancienne vigne de l'abbaye, grâce à une donation de 500 pieds de vigne ancienne préphylloxérique, sur pieds francs plantés en foule.

Elles permettaient aux Solitaires et aux enfants des Petites-Ecoles de descendre à l'abbaye. Elles ont été maintenues depuis cette époque.

6 Jardins D’EVOCATION

les jardins situés à l'ouest de la cour de ferme ont été créés en 2004 pour évoquer ceux que les religieuses entretenaient sur le site de l'abbaye et que les Solitaires cultivaient eux-mêmes au cours du XVIIe siècle : jardin médicinal ou jardin des simples, jardin bouquetier, destiné au Moyen âge à donner des fleurs pour l'autel ,et potagers dans lesquels sont plantés les légumes généralement utilisés dans l'alimentation au XVIIe siècle. Ils comportent également un jardin clos créé dans le cadre d'une coopération du site de Port-Royal avec l'hôpital de la Verrière dans le cadre d'un programme de jardin-thérapie.

Ces jardins ont été conçus et sont entretenus par les "Amis du dehors".

7 Pigeonnier

Le pigeonnier est une des rares constructions anciennes de l'abbaye qui nous soit parvenue. Sa forme cylindrique pourrait indiquer une construction entre le XIVe et le XVIe siècle.

Le pigeonnier avait une fonction agricole : la fiente de pigeon est l'engrais traditionnellement utilisé sous l'ancien régime. La taille de l'édifice correspond à l'importance des propriétés foncières agricoles de l'abbaye. Attribut féodal, il signalait au visiteur que les "Dames" de Port-Royal possédaient le droit de justice seigneurial sur leurs terres.

8 Salle Gazier

Installée dans une ancienne remise, aménagée au cours du XIXe siècle, la Salle Gazier a été entièrement restaurée en 2007. Elle accueille aujourd'hui toute l'années des concerts, des conférences, des ateliers pédagogiques.

Elle est régulièrement utilisée pour des enregistrements discographiques.

9 Ruines de l’Eglise abbatiale

Construite dans les premières décennies du XIIIe siècle, l'église abbatiale, en forme de croix latine, s'élevait sur trois niveaux (galerie, triforium et fenêtres hautes de plein cintre), était en style gothique archaïque, colonnes et croisées d'ogive de calcaire blanc retombant sur des chapiteaux ornés de feuillages sculptés. Les murs en meulières étaient recouverts d'un épais enduit jaune avec faux joints de pierre peints en blanc. Elle comprenait une nef de six travées flanquée de bas-côtés, longue de 55 mètres. Le transept saillant est large de 28 mètres. Le sanctuaire, assez court (deux travées) se terminait par chevet plat. Le chœur des moniales se trouvait dans la nef, entre la troisième et la cinquième travées.

Détruite en juin 1718, il ne reste aujourd'hui que les fondations qui avaient été remblayées en 1650 lors des travaux d'assainissement menés par le duc de Luynes et les Solitaires.

10 Bâtiments monastiques

Les bâtiments monastiques furent entièrement rasés en 1711. Des fouilles menées en 2007 au niveau de l'ancienne salle du Chapitre ont toutefois permis de retrouver une partie des structures du XIIIe siècle, sur lesquels les Messieurs avaient fait entièrement reconstruire le bâtiment du dortoir en 1650. L'aile est comportait la salle du chapitre, probablement l'ancienne sacristie. On y place traditionnellement le réfectoire à son extrémité sud.

11 Vivier

Le Vivier de l'abbaye correspond à l'ancien point bas de la vallée et a été creusé au niveau de l'ancien cours du Rhodon avant les premiers travaux d'aménagement du XIIIe siècle. Il servait à la fois de canal de drainage pour les fonds marécageux de la vallée et de vivier pour l'alimentation de la communauté monastique.

12 Solitude

Située sur la rive droite du Rhodon, La cour de la conversation est située à la lisière du bois de la Solitude, qui lui donne son nom par abréviation. Les religieuses s'y réunissaient une demi-heure chaque jour en début d'après-midi. Aux termes des Constitutions de l'abbaye, elles pouvaient y rompre le silence le temps de leur réunion.

L'actuelle Solitude est une évocation créée au XIXe siècle, installée dans les bases d'une des sept tours construites en 1651 au moment de la Fronde pour défendre l'abbaye. La Solitude historique existe toujours à quelques mètres en aval de l'actuelle évocation.

13 Oratoire

Louis Silvy, propriétaire de l’abbaye au début du XIXe siècle, fit construire un premier musée vers 1829 pour y présenter les objets que les proches de Port-Royal lui avaient donné. La reconstruction du musée fut confie en 1891 à l'architecte Mabille qui proposa d'ériger un petit oratoire néo-gothique. Plusieurs familles proches de la Société Saint-Augustin financèrent une série de vitraux, commandés

14 Jardin medicinal / Rucher

Installé à l'emplacement de l'ancienne infirmerie de l'abbaye, le jardin médicinal évoque in-situ l'ancien jardin des simples des religieuses. Le rucher pédagogique, situé à proximité, reprend l'ancienne activité des religieuses qui produisirent du miel et travaillèrent la cire jusqu'à leur dispersion. Ce rucher propose des ateliers pédagogiques pendant la belle saison animés par les membres de l'Association pour le rayonnement de Port-Royal (APRC).

15 Ancien moulin

Comme toutes les abbayes cisterciennes, Port-Royal a été construite en fond de vallée. Elle est construite en bordure d'un étang artificiel, fermé par une importante digue contre laquelle était adossé l'ancien moulin à eau de l'abbaye. Le bâtiment a été profondément remanié et partiellement reconstruit par Louis Silvy, propriétaire du site au début du XIXe siècle, mais l'ancien bief et l'emplacement de la roue du moulin ont été conservés au niveau des caves.

église Saint-Germain-de-Paris

Dans la ferme la plus proche de l’abbaye, dominant le versant nord du vallon, un bâtiment fut construit en 1651-52 pour servir de pensionnat aux garçons de familles désireuses d’une éducation moralement austère et intellectuellement ouverte, notamment aux sciences les plus modernes. Une aile, de style Louis XIII, fut ajoutée en 1892-93.

Dans ces salles sont exposés des peintures, des livres, des dessins et des gravures : on y découvre l’histoire de l’abbaye, ses « Solitaires » et ses Petites Écoles (où Racine fit une partie de son éducation). Outre des toiles de Philippe de Champaigne et de son neveu Jean-Baptiste, le musée présente des peintures et des dessins de Jean Restout, Jacques Stella, Hyacinthe Rigaud et d’autres œuvres dont, par exemple, une suite de gouaches décrivant l’abbaye avant sa destruction.

Près de la grange à blé du XVe siècle, au sein de la cour de ferme, se trouve le puits de Pascal, équipé d’un treuil créé d’après les calculs de Blaise Pascal : ce mécanisme permettait de remonter, d’une hauteur de 60 m, un seau grand comme neuf seaux ordinaires.

Eglise Saint-Lambert DES BOIS

Petites écoles

e l’abbaye, dominant le versant nord du vallon, un bâtiment fut construit en 1651-52 pour servir de pensionnat aux garçons de familles désireuses d’une éducation moralement austère et intellectuellement ouverte, notamment aux sciences les plus modernes. Une aile, de style Louis XIII, fut ajoutée en 1892-93.

Maisons des Solitaires

Dans ces salles sont exposés des peintures, des livres, des dessins et des gravures : on y découvre l’histoire de l’abbaye, ses « Solitaires » et ses Petites Écoles (où Racine fit une partie de son éducation). Outre des toiles de Philippe de Champaigne et de son neveu Jean-Baptiste, le musée présente des peintures et des dessins de Jean Restout, Jacques Stella, Hyacinthe Rigaud et d’autres œuvres dont, par exemple, une suite de gouaches décrivant l’abbaye avant sa destruction.

Près de la grange à blé du XVe siècle, au sein de la cour de ferme, se trouve le puits de Pascal, équipé d’un treuil créé d’après les calculs de Blaise Pascal : ce mécanisme permettait de remonter, d’une hauteur de 60 m, un seau grand comme neuf seaux ordinaires.

Théâtre de Saint Quentin en Yvelines (Scène nationale)

Petites écoles

e l’abbaye, dominant le versant nord du vallon, un bâtiment fut construit en 1651-52 pour servir de pensionnat aux garçons de familles désireuses d’une éducation moralement austère et intellectuellement ouverte, notamment aux sciences les plus modernes. Une aile, de style Louis XIII, fut ajoutée en 1892-93.

Maisons des Solitaires

Dans ces salles sont exposés des peintures, des livres, des dessins et des gravures : on y découvre l’histoire de l’abbaye, ses « Solitaires » et ses Petites Écoles (où Racine fit une partie de son éducation). Outre des toiles de Philippe de Champaigne et de son neveu Jean-Baptiste, le musée présente des peintures et des dessins de Jean Restout, Jacques Stella, Hyacinthe Rigaud et d’autres œuvres dont, par exemple, une suite de gouaches décrivant l’abbaye avant sa destruction.

Près de la grange à blé du XVe siècle, au sein de la cour de ferme, se trouve le puits de Pascal, équipé d’un treuil créé d’après les calculs de Blaise Pascal : ce mécanisme permettait de remonter, d’une hauteur de 60 m, un seau grand comme neuf seaux ordinaires.

Réalisée à l'initiative du Ministère de la Culture, cette visite vous permet de parcourir les salles du musée dédiées aux collections permanentes. Entrez dans le musée et laissez-vous guider de salle en salle, dans le parcours des collections permanentes.

Les œuvres les plus importantes sont accompagnées de notices en français ou en allemand. Vous souhaitez venir à Port-Royal ? Ce parcours virtuel constitue une introduction à votre visite.

Vous habitez trop loin ? Vous ne pouvez pas vous déplacer ? Cette visite vous est dédiée en priorité.

Cette visite du musée vous a plu ? N'hésitez pas à venir sur place, car rien ne remplacera jamais le contact direct avec les grands chefs-d'œuvre de nos musées.

Bonne visite !

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