Plein tarif : 20€ ; tarif réduit : 10 €
Informations et réservation : [email protected] / 06.13.08.34.08
© Photo : D.R.
Georges APERGHIS (1945-
Parcours
Parcours est composé de séquences de théâtre musical pour les machines sonores imaginées et construites par Claudine Brahem. « C’est à la suite des expositions de mes machines musicales qu’un désir s’est fait sentir de la part des visiteurs et des structures accueillantes : ajouter au plaisir de manipuler ces machines celui de les voir et les entendre dans leur utilisation professionnelle. J’ai donc eu l’idée de créer un spectacle dans l’exposition, constitué de petites pièces de Georges Aperghis. Plusieurs de ces pièces sont à l’origine de machines présentées. Les autres ont été adaptées par Jean-Pierre Drouet pour des machines créées dans des contextes différents. » Claudine Brahem.
« Parcours est une pièce composite, constituée par des extraits de Conversations, Enumérations, Tour de Babel, et Eclipse Partielle. Dans chacune de ces pièces j’avais composé des séquences de théâtre musical pour les machines sonores imaginées et construites par Claudine Brahem, après un travail préliminaire avec elle. Le va-et-vient des idées amène à imaginer ces objets sonores non seulement en fonction des sons qu’ils produisent, mais aussi par rapport à leur aspect visuel et aux gestes qu’ils impliquent pendant leur utilisation. Avec Jean-Pierre Drouet, vieux complice et compagnon de route, nous avons imaginé ce Parcours, passage d’une machine sonore à l’autre, d’une séquence à une autre sorte de jeu qui reflète les recoupements de nos travaux collectifs, de nos parcours. »
Les machines musicales de Claudine Brahem
« Ces machines musicales sont pour moi la rencontre de mes deux pôles d’intérêt : l’architecture (ma formation) et le théâtre musical. La musique m’a appris à entendre, l’architecture à visualiser et à mettre en œuvre. Mon travail se compose de deux parties : Les machines « programmées » à l’usage de tous, où un simple mouvement entraîne une petite histoire sonore. Les instruments de musique à l’usage des musiciens, dans le cadre des compositions ou d’improvisations. Chaque type de son demandera un mouvement spécifique : frotter, tirer, frapper, enfoncer, tourner… autant de manipulations provoquant des attitudes différentes. La théâtralisation du geste du musicien, c’est-à-dire la relation et le comportement de l’exécutant avec son instrument, est un aspect très important d’un travail comme celui de Georges Aperghis. Par le type de mécanisme mis en œuvre et les besoins de résonance du son recherché, chaque instrument, chaque machine trouvera sa propre manipulation et sa propre esthétique. » Claudine Brahem